Quelques colis au matin, des coups de fil et messages. J’organise le salon de M qui me prendra du temps toute la journée. En fin de matinée, un client m’appelle pour me commander Le sens du combat, édition originale de 1996 de Michel Houellebecq et un autre livre préfacée par ce dernier, L’odeur des Jacynthes (sic) de Rémy de Gourmont. Le client me demande de lui donner le titre de la préface : « Renoncer à l’intelligence ». J’entends alors un petit rictus que suit un « C’est tout lui, ça… » Départ à 14h pour KB où j’arrive en retard. A mon retour, je me replonge dans Le métier de vivre, sur lesquels mes yeux accrochent, du fait de la traduction, peut-être, du développement de théories poétiques qui ne m’intéressent que peu, de la fatigue, pourtant moins sévère que la veille. Je m’assoupis pourtant, ouvrant parfois un oeil sur le livre ouvert. Je me souviens avoir lu certains passages il y a des années et mon attention s’arrête toujours aux mêmes passages, semble-t-il. Je trace ensuite un plan des emplacements pour le salon. Le courage me manque pour me replonger dans la comptabilité. Je reviens donc à Pavese.
J’attends des nouvelles de l’autre côté des montagnes et elles n’arrivent pas.