Peu de commandes au matin. Je termine mes colis vers 11h et peux travailler sur l’ordinateur. Je sors du sac un livre qui traite du Rhin et je pense que j’avais mis quelques livres de côté sur le sujet pour mon client FA. Je l’appelle. Il doit justement passer à R en milieu de journée ! J’en profite pour sortir le livre de Hansi signé, qui ne l’intéressera pas. Il emportera quelques petites choses, après m’avoir fait sortir des livres du sous-sol. Handicapé d’une jambe dans sa jeunesse après un accident de voiture, FA a monté gaillardement les quelques marches vers la maison, souriant. Comme à son habitude il a demandé une bière et a commencé à ausculter les livres, avec les lunettes sur le bout de son nez. Il a demandé des nouvelles d’AC, qu’il apprécie beaucoup. Il l’avait blagué l’année dernière pendant l’été. Grand collectionneur (de tracteurs pas exemple), il me raconta une fois qu’il avait travaillé dans sa jeunesse en tant qu’ébéniste pour un Emir et avait gagné beaucoup d’argent. Mais je pousse un peu FA dehors, même si j’apprécie de papoter avec lui, puisque je dois filer sur KB. Après les courses, je saisis quelques livres en stock, puis poursuis la lecture de Gunther Anders. J’envoie un message à J pour m’enquérir de M, mais ne reçois aucune réponse. Il semble que la dispute s’aggrave, et révèle de plus importants désaccords que je ne l’imaginais. Je n’en suis d’ailleurs pas remis. Je passe par la cuisine avant de descendre m’enfoncer dans mon trou, au sous-sol. Hier, j’ai fini de trier les livres, mais il reste encore à étiqueter les cartons. J’imprime donc quatre étiquettes par feuille. Le travail avance bien. J’aurai sans doute terminé demain. A bien y réfléchir, le processus entier a demandé une telle mobilisation depuis le début de l’été que je ne suis pas certain encore de remettre ça l’année prochaine.
Depuis trois jours, des échanges quotidiens avec elle. Elle se remet à bavarder un peu, se confier sur sa vie. Il faut dire que son arrêt maladie se prolonge.