Peu de colis ce matin pour un lundi, mais je m’étais avancé samedi. Je boucle les envois à 15h et je peux lire une bonne heure avant de sortir avec M. Le temps reste maussade, humide et doux. La fin de l’hiver n’en finit pas, mais avons-nous eu un hiver ? Quelque jours à peine. J’attends un message de PM pour m’informer de la tenue du marché aux livres de M samedi prochain. La mairie nous laisse sans réponse. Il me serait sans doute bénéfique de sortir, de voir des clients, même si le travail à domicile ne me dérange pas. Mais, à chaque fin d’hiver, c’est la même histoire, une torpeur mélancolique s’installe. J’ai rattrapé mon retard sur la saisie de mon stock. J’ai travaillé jusque’à maintenant et je vais ressortir avec M. dans la moiteur fraîche. Est-ce que le merle fou chantera encore derrière la maison ? Vendredi soir, il s’égosillait sous la pluie, comme pour laver le chant du cygne de BG, que j’avais entendu le soir de sa mort, dans une étrange nuit d’été de février. Dès le réveil ce matin, je me sentais mieux. J’ai vendu aujourd’hui un livre à Leïla Slimani, ancienne lauréate du prix Goncourt.