J’appelle SD au matin pour comprendre un point de fonctionnement du site internet pour une cliente, qu’il résoudra sans problème. La cliente ne répondra pas cependant. Au sous-sol pour la corvée des colis, plus nombreux que prévu. Toutefois, je ne recevrai qu’une seule commande aujourd’hui, et encore une à l’instant. Je pars avec M pour un tour de quartier. le soleil perce les nuages lourds et gris. A la poste à 14h30 où, comme chaque année, je dépose un ballotin de papillotes pour les guichetières. R n’est pas là et j’aurais préféré le lui donner en mains propres, elle est la plus arrangeante avec moi, la plus disponible. Je remonte ensuite vers le nord et le relais colis de N, puisque celui de R est fermé pendant la période des fêtes. Je retire le colis contenant L’Immense solitude de F. Pajak. Je ne l’avais plus, j’avais offert mon exemplaire à A. Un détour par le supermarché, bondé, la pharmacie, et je rentre pour lire Renoncer aux voyages de Juliette Morice. Son père me soignait quand j’étais enfant, je jouais aussi avec ses deux soeurs aînées. Mais je ne lis pas ce livre parce que j’ai connu Juliette enfant, le sujet - philosophique - du livre m’intéresse, même s’il est l’oeuvre d’une universitaire et que ces lectures restent toujours un peu fastidieuses par leur organisation méthodique, leur style. Le sommeil m’emporte, peut-être dix minutes, pas plus. Dans la soirée, je m’acquitterai de mon lot de livres à saisir.
Je n’ai vu presque personne depuis une semaine. j’en ressens l’effet sur mon équilibre, non sur mon moral. Demain, J passera me voir avant de remonter vers NE et fêter Noël avec sa famille. Elle me laissera M deux jours encore. Je passerai le réveillon avec elle. Pour Noël, N m’a invité chez elle comme tous les ans, depuis quatre ans, mais M sera absent, à l’hôpital depuis quelques jours, où il se remet d’une hémorragie. A partir de demain, je laisserai un peu de côté le travail pour quelques jours, même si j’assurerai les commandes, que je rangerai le sous-sol, confectionnerai peut-être une nouvelle bibliothèque.
Il me semble difficile de remplir et d’animer le vide que je ressens.