Je me réveille avec l’envie de mourir, de tout arrêter. Il faut dire que je me suis endormi saoul, étreint par l’ennui et la lassitude de lire. Je traîne devant mon ordinateur, édite mes commandes, échange quelques messages avec P, pas plus en forme. Sous la douche, ensuite, je sens mon corps s’éveiller et s’ouvrir à ma journée. Je descends à la cave emballer mes colis, plutôt nombreux, étant donné que samedi, j’ai fait l’impasse sur la corvée, puisque je me suis rendu à M pour passer l’après-midi et la soirée avec MD. Ce n’est qu’une fois rentré dans la nuit que j’ai appris dans le journal l’attentat perpétré dans la ville. Je termine mes colis tard, avant 17h. J’aurai juste le temps de les déposer à la poste. Je m’allonge ensuite, las, appelle XH, avec qui je parle du métier, essentiellement. Je reprends mon livre et m’assoupis malgré la longue nuit dernière. A la table de peine, ensuite pour saisir une volée de livres en stock. Il me tarde de retrouver une humeur plus digne. J’ai la tête dans étau.
J’ai vendu cinq autres livres de Modiano avec envoi de l’auteur dans la week-end, reçu le chèque de la foire de B ce qui redonne vie à mes finances.