Beaucoup de colis ce matin, et, ce qui prend du temps, puisque je dois remplir des déclarations en douane en ligne, beaucoup de colis pour l’étranger : Suisse, Belgique, Italie, Espagne, Canada, Etats-Unis, les destinations habituelles. Je termine à 18h et je travaille jusque tard le soir à saisir les livres de madame O. Ce week-end je ne suis pas sorti une seule fois, M n’étant pas là pour m’accompagner. J’ai terminé le livre de Stéphane Beaud. Sans doute l’auteur ne pourrait convaincre ses détracteurs, mais il a le mérite d’éclairer, de tenter de tordre le cou à des poncifs admis généralement. En sociologie, de plus, le propos est étayé non par des arguments logiques, mais par des études statistiques. Enfin, Stéphane Beaud donne un visage à des personnes qu’on présente négativement la plupart du temps. J’ai enchaîné avec le petit livre de Francesca Pollock, chez Verdier, acheté chez A et N la semaine dernière, Ferdinand des possibles. Un beau livre sobre et pudique, qui montre, là aussi, une personne, mais, dans ce cas, avant ce qui pourrait la caractériser socialement, à savoir, le handicap du jeune garçon, Ferdinand.