Je ne suis pas allé à M samedi, il a plu une bonne partie de la matinée. J’ai passé mon dimanche à fainéanter et à lire Gunther Anders.
Le soleil brille au réveil. M n’est pas à côté de moi et je viens de cauchemarder à propos du salon de M le mois prochain. Le moral tire vers le morose. Je me mets vite au travail pourtant peut-être pour oublier, effacer l’humeur noire. Mes colis sont prêts à midi. Je termine ma saisie de samedi, puisqu’AC m’a appelé longuement. Ses difficultés de travail se concrétisent, ce qu’elle craignait en me quittant, et j’en suis désolé pour elle. A la poste en début d’après-midi, puis, au bureau, à renouveler une session de saisie de stock. Il me reste un travail, dont je recule l’échéance depuis des jours, celui de trier les livres de la foire de B par thèmes. Je m’y attelle, préférant prendre de l’avance plutôt que de me retrouver en fin de semaine, à travailler en urgence. 2500 unités partiront mardi dans une semaine. Finalement, l’opération s’avère moins longue que ce que je craignais, j’avance plutôt bien. Après la pause repas, je dépose mon fourgon pour le contrôle annuel chez mon voisin J, qui est garagiste. Il s’occupera de tout, un service appréciable. Je retourne dans mon trou jusqu’à la fin de soirée. Sur mon téléphone, je vois que mon collègue MM se trouve en Inde. SS, quant à lui, s’est envolé la semaine dernière en Iran, où la température monte à 40°C. Il m’envoie tous les deux ou trois jours un petit reportage photographique à l’aide d’un VPN, pour éviter la censure. Je remonte du sous-sol, avec le résultat d’environ 25 caisses prêtes.
Samedi soir, je me suis disputé avec J, ce qui n’arrive pas souvent. La brouille m’a laissé un goût amer et je n’ai pas donné de nouvelles depuis.