La fatigue accumulée entraîne un lever tardif. Après quelques tâches matinales, une balade avec M, le déjeuner, je ne plonge au sous-sol qu’en début d’après-midi. J’arrive à la poste avant la levée. Je m’allonge ensuite pour lire et m’assoupis. Nous repartons en promenade avec M sous un soleil printanier. Je salue AK, assise sur un banc, m’installe à côté d’elle pour bavarder un peu. M semble la reconnaitre, vient réclamer de l’attention. AK me parle de son chien mort l’année dernière, qui lui manque. Son mari LK refuse d’en adopter un autre. Partie pour acheter des beignets en ce jour de mardi gras, elle m’en propose un que je refuse. Nous marchons finalement quelques pas ensemble. Je la laisse, au détour d’une rue pour allonger la balade avec M. AK semblait triste et seule. De retour, je me remets à la saisie de stock que j’ai délaissée depuis quelques jours. En soirée, je construirai mon planning de marchés pour la saison, validerai des inscriptions. Il faudra que je trouve un moment pour mettre de l’ordre. Les livres s’accumulent partout dans la cave et dans mon bureau.
Une douleur rénale me préoccupe. Il m’en faut peu, finalement, pour imaginer la fin.