Comme hier, quand je me lève, M est étendue dans un coin de lumière jaune sur le parquet. Je lui ouvre la porte-fenêtre et elle se précipite dans le jardin. J’édite mes commandes en buvant un café. J arrive bientôt et nous emmenons M en promenade, passons par le pré en commentant la pousse de constructions nouvelles. J me parle de son apaisement, de son bonheur. Enfin. Pendant que je prépare le déjeuner, elle édite le visuel pour le salon de M qui aura lieu le mois prochain. J’aurais à l’envoyer avant la fin de la journée à la mairie. Nous causons en engloutissant des gnocchis fourrés au fromage et quelques tranches de melon. J emporte M avec elle, déjà, mais c’est que je déballerai dimanche. J’échange des coups de téléphone avec VLB, au sujet de visuel et d’autres sujets. Elle m’entretient des idées de MM, dont il m’a parlé hier, en précisant qu’elle s’y oppose. Au sous-sol ensuite pour terminer mes colis, que je déposerai à la poste avant de partir à C. J’y retrouve PM, KZ et XH qui déballe aux puces pour la première fois. Il se trouve plutôt satisfait. Je m’entretiens avec les bouquinistes, invite XH à boire un verre, à deux pas de son stand. Nous nous prélassons au soleil d’automne. Et comme il se met vite à remballer, je me dirige vers la librairie de N et A, tous deux en bonne forme, l’esprit jovial et accueillant. A me parle de l’un de ses rêves, où elle aperçoit Frédéric Pajak de dos dans un bar à New York et sa silhouette se confond avec la mienne. Comment ne pas être flatté ! Il faut dire que l’écrivain fut notre premier sujet de rapprochement, de goût partagé. N m’invite au club de lecture qui aura lieu le soir même et pour lequel des participants se sont désistés, mais je repars, à la fermeture, emportant sous le bras la dernière publication de Pierre Bergounioux chez Fata Morgana. De retour, après un dîner frugal, je me remets au travail devant l’ordinateur. Un jour d’été finissant, mais comme il parait loin déjà.